Le palmier à huile, souvent présenté par des activistes comme l’un des principaux responsables de la déforestation et des émissions de gaz à effet de serre, est au cœur de nombreux débats environnementaux. La COP 29 qui a clos ses travaux à Bakou (Azerbaïdjan), avec des résultats mitigés, nous rappelle toutefois l’enjeu pour les pays sous-industrialisés de préserver notre environnement sans pour autant renoncer au développement des populations. Une analyse approfondie montre qu’avec des pratiques agricoles responsables telles que nous l’engageons avec nos paysans partenaires, la culture du palmier à huile peut être bien plus respectueuse de l’environnement que ce que ses détracteurs avancent.
Une culture à haut rendement qui limite l’expansion agricole
D’abord, le palmier à huile est l’une des cultures les plus productives au monde en termes d’huile comestible. Avec un rendement moyen de 3 à 4 tonnes d’huile par hectare, une plantation d’huile de palme surpasse largement d’autres cultures oléagineuses comme le soja (0,5 tonne par hectare) ou le colza (1 tonne par hectare).
Cette efficacité réduit le besoin d’étendre les terres agricoles pour répondre à la demande croissante en huile végétale. En d’autres termes, un hectare de palmier à huile peut produire la même quantité d’huile que cinq à dix hectares de cultures alternatives. L’exploitation du palmier à huile limite ainsi la pression sur les écosystèmes naturels.
Nous reviendrons dans nos prochains rendez-vous sur d’autres arguments qui contredisent l’idée reçue selon laquelle la culture du palmier à huile serait polluante pour l’environnement.